L’influence du climat d’attachement et d’engagement sur la victimisation des élèves du primaire et du secondaire


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État de publication: publié

Nom de la revue: Les Carnets de la Chaire

Volume: 1

Numéro: 2

Intervalle de pages: 1-7

URL: https://www.violence-ecole.ulaval.ca/fichiers/site_chaire_cbeaumont_v2/documents/Carnet_de_la_Chaire/Volume_2_no_1_2016.pdf

Résumé: Cette recherche visait à vérifier si la perception du climat d’attachement et d’engagement des élèves du primaire et du secondaire a une influence sur diverses formes de victimisation à l’école. Les informations ont été recueillies auprès des élèves de 123 écoles primaires (14 958 élèves) et 78 écoles secondaires (41 221 élèves) dans le cadre de l’enquête nationale visant à dresser le portrait de la violence dans les écoles québécoises (Beaumont, Leclerc, Frenette et Proulx, 2014). Puisque la violence à l’école est un problème social largement discuté depuis quelques années, il s’avère important de réfléchir à certaines stratégies de prévention afin d’en réduire les effets négatifs sur les jeunes. Un écart important est observable entre les résultats obtenus par les chercheurs pour estimer la prévalence des élèves qui subissent la violence de leurs pairs. Depuis les 20 dernières années, les études rapportent qu’entre 9 % (Nansel, Craig, Overpeck, Saluja et Ruan, 2004) et 50 % (Charach, Pepler et Ziegler, 1995) en serait victimes. Les méthodologies différentes employées d’une étude à l’autre (ex., échantillons, instruments, fréquences rapportées, concepts étudiés) pourraient expliquer les écarts dans les résultats mentionnés, rendant difficile d’évaluer justement le pourcentage d’élèves victimisés (Mooij, 2011 ; Nansel, Craig, Overpeck, Saluja et Ruan, 2004). Les auteurs s’entendent toutefois sur la diversité des conséquences personnelles, sociales et scolaires subies par les élèves victimisés par leurs pairs (Beran, Hughes et Lupart, 2009; Juvonen, Wang et Espinoza, 2011). Plusieurs chercheurs considèrent aussi que le climat scolaire influence la victimisation et que miser sur l’amélioration de ce climat s’avère une alternative intéressante pour prévenir plusieurs formes de violences à l’école (Benbenishty et Astor, 2005; Cohen, Espelage, Twemlow, Berkowitz et Comer, 2015; Poulin, Beaumont, Blaya et Frenette, 2015). Dans cette optique, le présent article aborde plus spécifiquement une des composantes du climat scolaire soit l’engagement et l’attachement des élèves à leur milieu scolaire, et étudie son influence sur diverses formes de victimisation telles que rapportées par les élèves du primaire et du secondaire.

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