Dans l’article Turns out smarter kids are made, not born[1], l’autrice rappelle que, bien que certains parents puissent penser qu’un·e enfant est né·e intelligent·e ou non et qu’il n’y a pas grand-chose à faire à cet égard par la suite, plusieurs études démontrent qu’il est possible pour les parents d’influencer positivement le développement de l’intelligence de leurs enfants. De plus, les recherches les plus récentes ont relevé que cette influence peut entraîner des conséquences positives dès le plus jeune âge.
Cette influence est possible lorsque les parents adoptent un growth mindset, ce qui peut s’expliquer par la croyance à pouvoir développer ses habiletés grâce au travail et aux efforts fournis en ce sens, et de pouvoir ainsi soutenir son enfant dans ses propres apprentissages afin qu’iel développe à son tour ses habiletés. Souvent mentionné comme un maternal growth mindset par ces études se concentrant sur les effets dès le plus jeune âge, les mères qui l’adoptent peuvent davantage gérer les effets négatifs du stress chez elles et, par la même occasion, aider le développement du cerveau de leur bébé. En effet, d’autres recherches avaient déjà relevé que le stress vécu par les mères entraîne des conséquences négatives non seulement sur les interactions mère-enfant, mais aussi sur le développement du cerveau de l’enfant.
On constate donc qu’il est possible de promouvoir et d’encourager chez les parents, grâce à de relativement brèves interventions, l’adoption d’un growth mindset qui leur permettra : 1) de soutenir le développement du cerveau de leurs enfants en bas âge; et 2) d’encourager leurs enfants à adopter à leur tour un growth mindset afin de développer en continu leurs propres habiletés.
[1] Mineo, L. (2022). Turns out smarter kids are made, not born. The Harvard Gazette. https://news.harvard.edu/gazette/story/2022/01/turns-out-smarter-kids-are-made-not-born/
À la suite de la publication récente de deux articles sur l'enseignement explicite dans les Cahiers pédagogiques, le réseau PÉRISCOPE a partagé ces contributions sur ses réseaux sociaux - d'abord l'article de Stéphane Allaire, puis celui de Philippe Meirieu. En réponse à l'intérêt suscité par ces publications, nous avons préparé une analyse qui croise les perspectives de ces deux chercheurs. Notre article examine comment, malgré leurs contextes différents, leurs analyses convergent sur plusieurs points fondamentaux concernant l'enseignement explicite et ses applications. Suivre ce lien.
Dans la foulée du colloque du réseau PÉRISCOPE lors du congrès de l'ACFAS 2024, ce livre blanc examine les tensions actuelles dans les rapports aux savoirs des agent·es du système éducatif québécois. Suivre ce lien.
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Le tutorat par les pairs est un dispositif complémentaire pour soutenir les apprentissages des élèves, en place depuis le XIXe siècle. Des élèves ayant maîtrisé un contenu aident leurs pairs, bénéficiant ainsi tous deux du processus : le tutoré développe ses connaissances, et le tuteur consolide les siennes. Ce dispositif flexible et peu coûteux peut contribuer à réduire les inégalités et à améliorer la motivation, la littératie, la numératie et les compétences socioaffectives. Pour être efficace, le tutorat doit s’inscrire dans la durée, se faire en petits groupes ou en individuel, et inclure un suivi des tuteurs. Des ressources et outils sont disponibles via le réseau PÉRISCOPE pour soutenir les enseignants dans sa mise en œuvre. Suivre ce lien.