Le 29 octobre 2020 (16h15-17h) se déroulera la deuxième séance de la deuxième série des Panels en réseau sur les inégalités/iniquités éducatives au temps de la Covid-19. Les panélistes invité·e·s sont Nathalie Chabot (CSQ), Hervé Charbonneau (Fédération des comités de parents du Québec), Jade Cyr (étudiante en enseignement, Université Laval) France Dubé (UQAM) et Philippe Tremblay (Université Laval). Le thème est le suivant: Équité, diversité et inclusion. Nous en apprendrons sur comment évoluent les enjeux et les défis d’équité, de diversité et d’inclusion en ce temps de pandémie.
Le 15 octobre s’est déroulée la première séance de la deuxième série des Panels en réseau sur les inégalités/iniquités scolaires au temps de la Covid-19 intitulée S’engager : opportunités et contraintes. Ensemble, les panélistes invité·e·s, soit les chercheures Anne Lessard de l’Université de Sherbrooke et Barbara Bader de l’Université Laval, les étudiantes Mamy Sow, Milyka Gagné et Audrey Houle et Francis Paré de l’Alliance pour l’engagement jeunesse de la fondation Monique-Fitz-Back ont échangé leurs points de vues sur cette thématique.
L'engagement, c’est servir non seulement une cause qui nous tient à cœur comme l’itinérance, l’environnement écoresponsable, les droits de la personne, mais aussi la réussite scolaire. C’est aussi un mouvement qu’on initie ou dans lequel on embarque. C’est donc contribuer à quelque chose qui nous permet de nous dépasser. Les participant·e·s ont convenu que l’engagement, c’est contagieux. Lors même du panel, on observe cet enthousiasme communicatif à travers les sourires des panélistes et leur regard d’espoir qui témoignent de leur engagement. Autrement dit, l’engagement reflète la motivation d’un individu. Ainsi, l’engagement profite à l’école, aux élèves et à la communauté. Bref, au bien-être de tous.
Qui plus est, la dimension communautaire de l’engagement constitue une opportunité éducative. En choisissant un projet qui les touche, les élèves créent plus facilement du sens avec les matières scolaires qu’ils et elles rattachent à des défis locaux comme la participation démocratique, la justice sociale et l’écoresponsabilité de sorte à consolider davantage les compétences du cursus.
Et des défis, il y en a toujours! Que cela soit avant, pendant et après la Covid-19. Les possibilités d’engagement perdurent. En fait, avec la pandémie, des contraintes ont émergé – notamment chez les populations vulnérables. Ce qui crée plus d’occasions de se mobiliser comme citoyen. Toutefois, ces opportunités traversent peu la vie scolaire : la gestion de la pandémie accapare les ressources scolaires et contraint les possibilités d’engagement scolaire. En effet, les écoles allouent moins de temps à l’implication sociale et réduisent les comités parascolaires. De même, l’école à distance et les bulles-classe obstruent l’immersion dans des activités parascolaires et empêchent de voisiner avec des groupes sociaux engagés.
Les contraintes de l’engagement scolaire peuvent se transformer en opportunités si une proximité se développe entre les élèves isolés ensemble. En définitive, valoriser, reconnaitre et déployer l’engagement scolaire est une voie prometteuse pour sensibiliser et guider les élèves dès le plus jeune âge à s’impliquer dans leur communauté tout en contribuant à leur réussite scolaire.
Bande-annonce :
La version finale de l’ouvrage collectif est maintenant disponible sur le site de la BAnQ. Merci à celles et ceux qui y ont collaboré, qui l’ont lu, qui l’ont partagé et qui en ont discuté. Plusieurs nouveaux chapitres ont été publiés depuis notre dernier partage, alors n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil.
Le projet REPAIR du CTREQ dont la chercheure Nicole Monney a dirigé le volet recherche vient de se terminer. Voir notamment sous ce lien
Cette recherche FRQSC a mis en évidence de nouveaux alignements programme scolaire - activités d'apprentissage - évaluation des apprentissages lorsque le numérique est intégré. Des iniquités ont été repérées ainsi que des conditions pour les contrer. Suivre ce lien.