La recherche activiste et à visée transformative pour une société plus inclusive


Le 2 septembre 2017

Dans le cadre de l’échange PÉRISCAR avec les partenaires de l’éducation au début du mois de septembre, Anna Stetsenko a fait valoir la pertinence d’une recherche socialement engagée en éducation pour ne pas se limiter à transmettre les idées d’hier, mais plutôt se consacrer collectivement à préparer le monde de demain, cela de manière à être en mesure de faire face à l’importante vague de changement qui affectera tous les aspects de la société occidentale : technologies, connaissances, modes de vie. « It’s stupid and it’s dangerous to transmit just facts. There is no such a thing as only facts. Evidence alone is not a good thing in good science. Science is about that endeavor to understand what is going on ».

Elle considère que l’enseignement à l’avenir ne doit plus être réservé à la seule transmission des faits et qu’il doit à l’inverse accorder une importance foncièrement accrue au développement de la pensée critique, une condition sine qua non du développement de l’agentivité des élèves et du développement d’une société plus inclusive favorisant la participation de toutes et de tous. La recherche doit s’accorder avec ces visées et les chercheur-e-s sont invités à ne pas seulement chercher à éclairer les décideurs publics afin de les préparer à faire face à la complexité du monde changeant, mais à les inviter directement à agir lorsque les agents du statu quo œuvrent pour préserver les privilèges des uns et des autres au détriment du plus grand nombre : « Statu quo is an illusion. We need to give the tools to develop the agency and we need teach to move beyond ». 

L'INEE n'est pas immINEntE

Le MEQ repousse la mise en place de la création de l'institut national d'excellence en éducation (INEE) pour des raisons que nous ne connaissons pas : Difficultés non anticipées? Financement non disponible? crédibilité douteuse? La liste est extensible ...


Le palmarès des écoles: le réseau Périscope s'oppose à l'accentuation de la sélection et des inégalités qui risquent d'en résulter.

Québec a dévoilé le 18 mars un « tableau de bord » en éducation qui fournira à tout un chacun l'information pour comparer, maintenant ou sous peu, les différentes régions, les centres de services scolaires et les écoles. Puisque ce palmarès va creuser l'écart entre les écoles, en permettant aux familles qui en ont les moyens de choisir une école plus performante, le réseau PÉRISCOPE vous invite à signer la pétition d’École ensemble en suivant ce lien: https://www.ecoleensemble.com/palmares


Un grand éducateur et chercheur vient de s'éteindre

Antoine Baby, cofondateur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), laisse un héritage intellectuel de taille en matière de persévérance et de réussite scolaire et éducative. Il tenait des propos éclairés sur des questions complexes. Dans ses analyses, il a su mettre l'accent sur la réussite plutôt que sur l'échec scolaire. 

Le réseau PÉRISCOPE consacre le panel en réseau, intitulé L’incontournable nécessité d’une vision sociale de l’école québécoise, à un hommage à ce bâtisseur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et du Centre de transfert sur la réussite éducative (CTREQ).

Pour assister au panel, jeudi le 21 mars 2024 (16h00 - 17h00), se rendre à

https://periscope-fse-ulaval.zoom.us/my/periscope2024

Mot de passe: tact


Le mouvement École ensemble a initié un débat collectif sérieux, passons maintenant en mode solution!

Lors du panel en réseau du 15 février 2024 qui a porté sur le plan pour un réseau (scolaire) commun,  monsieur Stéphane Vigneault, coordonnateur d'École ensemble, a suggéré que le débat amorcé a permis de cerner l'enjeu sociétal de faire en sorte que les élèves du Québec aillent à l'école ensemble. La conversation étant installée et l'objet clarifié, il s'agit maintenant de faire porter l'attention sur, et de discuter, de la solution.


Étudier dans un système inégalitaire et en souffrir - une adolescente, Noah Ducharme, prend la parole

Une étudiante du secondaire partage son analyse (époustoufflante!) sur le système éducatif québécois et son expérience et celle de pairs au sein de celui-ci. Pour accéder à son texte paru dans le journal Le devoir, suivre ce lien.

Image générée par DALL-E