La mission sociétale et contributive des enseignant-e-s va encore plus loin!


Le 31 août 2017

Lors d’un échange tenu entre partenaires de l’éducation à l’Université Laval dans le cadre des activités PÉRISCAR au début du mois de septembre, Anna Stetsenko a énormément insisté sur le fait que l’enseignement est une science beaucoup plus complexe que ce que l’on laisse parfois croire ou imaginer et qu’à ce titre, les futurs enseignant-e-s devraient pouvoir y trouver à la fois une source de fierté et de confiance, en plus de voir leur profession mieux valorisée : « Teaching is a rocket science! We must rise expectation on what we do and what we can do! ».

 

Stetsenko part de l’idée que les êtres humains ne sont pas une matière quelconque qu’il s’agirait de transformer à l’instar d’un vulgaire produit sur une chaîne de montage. Plutôt, ce sont des personnes complexes dotées d’agentivité et qui se caractérisent par un potentiel qu’elle n’hésite aucunement à concevoir comme étant infini. Elle est d’avis qu’il incombe en grande partie aux enseignant-e-s de faire éclore ce potentiel, ce qui est d’autant plus fondamental que le monde d’aujourd’hui se transforme radicalement et qu’il importe maintenant plus que jamais de développer l’agentivité des futures générations si l’on espère pouvoir résister collectivement à la dangereuse vague montante du populisme et de l’obscurantisme.  Pour cela, il importe également de veiller à ne pas céder trop terrain à l’orthodoxie scientifique, laquelle a tendance à soutenir le statu quo plutôt que de contribuer à transformer positivement le monde : « The orthodoxy in science is NOT the best science ».

 

 

 

 

Le bien-être et la réussite de l’élève à l’école : Perspective internationale

Sous la direction de Nadia Rousseau, Dominic Voyer et Gaëlle Espinosa, cet ouvrage est consacré à l’enseignement à une diversité d’élèves. Il est dédié aux enseignant·es, mais également tous les acteur·trices qui gravitent autour de ces personnes professionnelles. Cet ouvrage contient 13 chapitres dont l'un rapporte l'effort du réseau PÉRISCOPE en matière de réussite scolaire.  L'ouvrage est disponible gratuitement en version pdf sur le site des PUQ. Suivre ce lien.


L'INEE n'est pas immINEntE

Le MEQ repousse la mise en place de la création de l'institut national d'excellence en éducation (INEE) pour des raisons que nous ne connaissons pas : Difficultés non anticipées? Financement non disponible? crédibilité douteuse? La liste est extensible ...


Le palmarès des écoles: le réseau Périscope s'oppose à l'accentuation de la sélection et des inégalités qui risquent d'en résulter.

Québec a dévoilé le 18 mars un « tableau de bord » en éducation qui fournira à tout un chacun l'information pour comparer, maintenant ou sous peu, les différentes régions, les centres de services scolaires et les écoles. Puisque ce palmarès va creuser l'écart entre les écoles, en permettant aux familles qui en ont les moyens de choisir une école plus performante, le réseau PÉRISCOPE vous invite à signer la pétition d’École ensemble en suivant ce lien: https://www.ecoleensemble.com/palmares


Un grand éducateur et chercheur vient de s'éteindre

Antoine Baby, cofondateur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), laisse un héritage intellectuel de taille en matière de persévérance et de réussite scolaire et éducative. Il tenait des propos éclairés sur des questions complexes. Dans ses analyses, il a su mettre l'accent sur la réussite plutôt que sur l'échec scolaire. 

Le réseau PÉRISCOPE consacre le panel en réseau, intitulé L’incontournable nécessité d’une vision sociale de l’école québécoise, à un hommage à ce bâtisseur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et du Centre de transfert sur la réussite éducative (CTREQ).

Pour assister au panel, jeudi le 21 mars 2024 (16h00 - 17h00), se rendre à

https://periscope-fse-ulaval.zoom.us/my/periscope2024

Mot de passe: tact


Le mouvement École ensemble a initié un débat collectif sérieux, passons maintenant en mode solution!

Lors du panel en réseau du 15 février 2024 qui a porté sur le plan pour un réseau (scolaire) commun,  monsieur Stéphane Vigneault, coordonnateur d'École ensemble, a suggéré que le débat amorcé a permis de cerner l'enjeu sociétal de faire en sorte que les élèves du Québec aillent à l'école ensemble. La conversation étant installée et l'objet clarifié, il s'agit maintenant de faire porter l'attention sur, et de discuter, de la solution.