Les conceptions alternatives des étudiants en science


Article de colloque

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État de publication: Publiée (2011 )

Titre des actes: Enseigner et apprendre en réseaux - Pour se réaliser individuellement et réussir collectivement

Éditeur: Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC)

Intervalle de pages: 47-54

URL: https://eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/4190/412-2011.pdf?sequence=1&isAllowed=y

Résumé: La notion de base en électromagnétisme est probablement celle-ci : deux charges identiques se repoussent et deux charges opposées s’attirent. C’est un précepte qui est enseigné très tôt dans la formation des élèves et que la presque totalité de nos étudiants de sciences pourrait énoncer sans se tromper. De façon aussi bien connue de nos élèves, un atome est constitué d’un noyau chargé positivement et d’électrons, eux chargés négativement. Toutefois, dans une série d’entrevues menée avec des étudiants (Cormier & Vázquez-Abad, 2011), des explications qui vont à l’encontre du principe de base de l’électromagnétisme ont été formulées par des étudiants de première et deuxième année du programme Sciences de la nature. En voici trois extraits : - La paire d’électrons libres ne fait pas partie de la liaison. Ces deux électrons-là sont liés entre eux. - [Dans la molécule d’eau,] les deux électrons des hydrogènes vont se lier avec les électrons de l’oxygène. - La force que les protons utilisent pour repousser les couches d’électrons n’est pas si forte. C’est pour ça que [l’atome] est gros. Bien que les notions se base soient connues des étudiants, il arrive fréquemment que leur raisonnement laisse transparaître un problème dans leur apprentissage. S’ils savent résoudre des problèmes algorithmiques habituels, les étudiants ont parfois un système explicatif teinté de ce que les didacticiens nomment les conceptions alternatives.

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