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État de publication: Publiée (2017 )
Type de rapport: Rapport de recherche
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Institution: Cégep Vanier
Lieu: Montréal, Canada
Résumé: La présente étude vise à mieux comprendre pourquoi plus de la moitié des élèves des collèges ayant fréquenté une commission scolaire anglophone obtiennent leur diplôme d’études collégiales (DEC) sans avoir atteint un niveau permettant de travailler en français. L’objectif a été de déterminer les perceptions qu’ont les répondants de l’enseignement reçu en français langue seconde (FLS) du primaire au collégial de même que les perceptions de leurs apprentissages, et ce pour tous les niveaux de compétence en FLS. L’ensemble de ces perceptions ont été mises en relation avec l’établissement des profils motivationnels afin d’identifier celles qui ont un impact sur le degré de motivation. Pour ce faire, des entrevues dirigées ont permis d’identifier les dimensions qui composent la trame de questionnaires distribués en ligne à grande échelle. Des groupes de discussion ont enfin permis de valider les résultats et ainsi de compléter la triangulation. Un échantillon probabiliste aléatoire composé de 974 élèves a été établi dans 11 cégeps et collèges du Québec. 22 entrevues individuelles ont été menées et 48 élèves ont été rencontrés lors de quatre groupes de discussion. Les entrevues et les données quantitatives ont révélé que les élèves de tous les niveaux sont peu motivés, que leurs perceptions de la discipline sont légèrement négatives, que leurs perceptions du corps enseignant sont légèrement positives. Quant aux perceptions de leurs compétences, elles croissent avec leur niveau de maitrise. Toutes ces perceptions ont un effet statistiquement significatif sur la motivation pour l’apprentissage du FLS. Plus elles sont positives, plus la motivation augmente. De plus, il appert que le nombre d’amis francophones et le nombre d’heures à parler en français avec eux ont un effet significatif sur toutes les perceptions des répondants. La dynamique de l’amitié a aussi un effet sur 1) leur motivation pour l’apprentissage du français — dont leur « intention de résister » à l’apprentissage et à l’utilisation du français, 2) leur attitude à l’égard du français parlé au Québec, 3) leur anxiété en classe de langue, 4) leur perception de compétence en français, 5) leur attitude envers la communauté francophone et 6) leur désir de s’y intégrer. En somme, les élèves ont globalement mal vécu leur scolarisation en FLS et il devient clair que développer une pédagogie transdisciplinaire de la médiation interculturelle est une piste de solution à envisager.
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