La sociométrie est une méthode permettant d'étudier les relations sociales des élèves, soit les relations entre pairs. Pour ce faire, les applications sociométriques collectent des données sur les opinions et sentiments des élèves entre eux dans des occasions où ils entreprennent ensemble une activité. Ces données permettent aux enseignant·e·s de comprendre la structure des relations entre les élèves et, éventuellement, d’ajuster les groupes de travail : nombre de groupes, composition, nature des relations entre les élèves d’un même groupe, etc.
Surasetha et Koraneekij (2022) ont analysé trois applications sociométriques et les ont trouvées insatisfaisantes : GroupDynamics, SociometryPro et Sociogram 5.1. Les principales limites notées sont l'incapacité d'analyser le statut social individuel de chaque élève, le manque de mises à jour régulières, des interfaces dépassées et le manque de compatibilité avec des appareils mobiles.
Ils ont développé leur propre application web, CU Smart Sociometry, pour étudier les relations entre des élèves d’écoles secondaires thaïlandaises. La démarche s’est déroulée en trois phases visant à :
L’application développée permet de consulter la table sociométrique et différents sociogrammes, par groupe de travail et par genre. Les experts ont conclu que l’application était pertinente et l’application a été bonifiée après la deuxième phase, par exemple en ajoutant la possibilité de décrire une situation où un utilisateur évalue négativement une situation de travail avec des collègues de classe. La troisième phase a permis d’observer un haut niveau de satisfaction des élèves quant à l’utilisation de l’application et un haut niveau de cohérence entre les résultats de l'application et les perceptions des enseignant·e·s du statut sociométrique de leurs élèves.
Le MEQ repousse la mise en place de la création de l'institut national d'excellence en éducation (INEE) pour des raisons que nous ne connaissons pas : Difficultés non anticipées? Financement non disponible? crédibilité douteuse? La liste est extensible ...
Québec a dévoilé le 18 mars un « tableau de bord » en éducation qui fournira à tout un chacun l'information pour comparer, maintenant ou sous peu, les différentes régions, les centres de services scolaires et les écoles. Puisque ce palmarès va creuser l'écart entre les écoles, en permettant aux familles qui en ont les moyens de choisir une école plus performante, le réseau PÉRISCOPE vous invite à signer la pétition d’École ensemble en suivant ce lien: https://www.ecoleensemble.com/palmares
Antoine Baby, cofondateur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), laisse un héritage intellectuel de taille en matière de persévérance et de réussite scolaire et éducative. Il tenait des propos éclairés sur des questions complexes. Dans ses analyses, il a su mettre l'accent sur la réussite plutôt que sur l'échec scolaire.
Le réseau PÉRISCOPE consacre le panel en réseau, intitulé L’incontournable nécessité d’une vision sociale de l’école québécoise, à un hommage à ce bâtisseur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et du Centre de transfert sur la réussite éducative (CTREQ).
Pour assister au panel, jeudi le 21 mars 2024 (16h00 - 17h00), se rendre à
https://periscope-fse-ulaval.zoom.us/my/periscope2024
Mot de passe: tact
Lors du panel en réseau du 15 février 2024 qui a porté sur le plan pour un réseau (scolaire) commun, monsieur Stéphane Vigneault, coordonnateur d'École ensemble, a suggéré que le débat amorcé a permis de cerner l'enjeu sociétal de faire en sorte que les élèves du Québec aillent à l'école ensemble. La conversation étant installée et l'objet clarifié, il s'agit maintenant de faire porter l'attention sur, et de discuter, de la solution.
Une étudiante du secondaire partage son analyse (époustoufflante!) sur le système éducatif québécois et son expérience et celle de pairs au sein de celui-ci. Pour accéder à son texte paru dans le journal Le devoir, suivre ce lien.
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