Le 13 octobre 2017
Lors de l'échange en français entre Étienne Wenger-Trayner et des praticien·ne·s intéressé·e·s à la mise en place et au fonctionnement de communautés de pratique à Québec en septembre dernier, celui-ci a insisté pour dire que le fait que les démarches soient initiées par le haut ou par le bas comptait finalement pour bien peu. L’important est plutôt que les acteurs soient dans le coup. Du fait que les organisations ont néanmoins tendance à fonctionner hiérarchiquement, il importe que la participation ait un sens pour les participant·e·s, sinon ils résisteront ou resteront à la marge. Le processus peut certainement être formalisé, mais si les acteurs se sentent opprimés, cela ne fonctionnera pas. Ils doivent être volontaires. De l’avis de Wenger-Trayner, l’expérience de la communauté de pratique devrait idéalement être vécue comme un « moment » dans la vie professionnelle. Il peut s’agir d’un moment de réflexion ou de recul ou encore un moment de partage contraint, mais il ne doit préférablement pas être sujet à évaluation. Il est crucial que les acteurs ne sentent pas comme étant juste des exécutants dans le processus. Aussi, les moyens d’interagir entre les praticien-ne-s peuvent être diversifiés (impliquant la possibilité de fonctionner en réseau), mais en se fondant sur sa propre expérience, le conférencier est plutôt incliné à penser que le contact humain doit toujours être privilégié lorsque cela s’avère possible.
L'intelligence artificielle générative (IAG) soulève de nouveaux enjeux en matière d'engagement des élèves en classe. Puisque la participation en classe est l'un des quatre niveaux d'intervention et de recherche du réseau PÉRISCOPE, ce colloque, planifié avec des chercheur·es du GIS2IF, un regroupement de recherche associé au réseau PÉRISCOPE, est appelé à se pencher sur ces enjeux ainsi qu'une approche pédagogique reconnue pour miser sur l'agentivité des élèves. Pour en savoir davantage, suivre ce lien.
La nouvelle série documentaire de Julien Cadieux, animée par la journaliste Sophie Désautels et Mathilde, sa fille autiste, explore des initiatives d'inclusion des jeunes à besoins particuliers dans le milieu éducatif, tout en mettant en lumière des personnes engagées et passionnées... Produite par les Productions du Milieu, la série Imaginons une école pour tous qui peut être visionnée sur le site web de TFO, sera diffusée sur AMI-télé à compter du 27 août. Sophie Désautels a réalisé aussi un balado en six épisodes sur le sujet. La série est aussi accessible pour les personnes non voyantes.
La version finale de l’ouvrage collectif est maintenant disponible sur le site de la BAnQ. Merci à celles et ceux qui y ont collaboré, qui l’ont lu, qui l’ont partagé et qui en ont discuté. Plusieurs nouveaux chapitres ont été publiés depuis notre dernier partage, alors n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil.
Cliquez ici pour y accéder!
La Revue internationale du CRIRES: innover dans la tradition de Vygotsky lance un appel de textes autour de la thématique de l’évaluation dans le but de repenser, de réfléchir, de documenter et de proposer des angles diversifiés quant aux pratiques d’évaluation selon des entrées différentes.
Le projet REPAIR du CTREQ dont la chercheure Nicole Monney a dirigé le volet recherche vient de se terminer. Voir notamment sous ce lien