Lecture et écriture


Le 7 septembre 2015

Le jeune enfant tout comme l'élève qui acquiert les rudiments du langage parlé apprend du même coup à participer à sa communauté (Vygotsky, 1978). La maîtrise du langage écrit lui ouvre de nouvelles formes de communication et de participation. Quand il s'agit de l'importance de l'apprentissage de la lecture, les résultats de recherche convergent : il faut faire apprendre à lire et à écrire l'élève avant l'âge de 8 ans si l'on veut réduire l'obstacle de la compréhension de l'écrit dans les diverses situations d'apprentissage qu'il ou elle rencontrera en cours de scolarité.

Récemment nommé président de International Academy of Education, Douglas Willms, professeur à l'Université du Nouveau-Brunswick et auteur d'un grand nombre de publications dans le domaine, entre autres, d'un cadre de référence qui s'intitule prospérité éducative/Educational prosperity, énonçait: « La capacité d'une nation à développer les compétences en littératie des jeunes ainsi qu'à assurer leur bien-être dépend de sa capacité à fournir les ressources humaines et matérielles nécessaires. »

Référence :

Vygotsky, L. S.  (1978).  Mind in society: The development of higher psychological processes. Cambridge, MA: Harvard University Press.

Pour consultation :

Lévesque, J. Y., & Roy, Nathalie (2007). Recherche-action collaborative sur la réussite scolaire des garçons en lecture et en écriture, UQAR et CS des Phares.

Programme de recherche sur l'écriture et la lecture du FRQSC (2014). Voir les rapports de recherche parus depuis 2008.

Learning to read / Reading to learn (2010). Annie E. Casey Foundation.

Le bien-être et la réussite de l’élève à l’école : Perspective internationale

Sous la direction de Nadia Rousseau, Dominic Voyer et Gaëlle Espinosa, cet ouvrage est consacré à l’enseignement à une diversité d’élèves. Il est dédié aux enseignant·es, mais également tous les acteur·trices qui gravitent autour de ces personnes professionnelles. Cet ouvrage contient 13 chapitres dont l'un rapporte l'effort du réseau PÉRISCOPE en matière de réussite scolaire.  L'ouvrage est disponible gratuitement en version pdf sur le site des PUQ. Suivre ce lien.


L'INEE n'est pas immINEntE

Le MEQ repousse la mise en place de la création de l'institut national d'excellence en éducation (INEE) pour des raisons que nous ne connaissons pas : Difficultés non anticipées? Financement non disponible? crédibilité douteuse? La liste est extensible ...


Le palmarès des écoles: le réseau Périscope s'oppose à l'accentuation de la sélection et des inégalités qui risquent d'en résulter.

Québec a dévoilé le 18 mars un « tableau de bord » en éducation qui fournira à tout un chacun l'information pour comparer, maintenant ou sous peu, les différentes régions, les centres de services scolaires et les écoles. Puisque ce palmarès va creuser l'écart entre les écoles, en permettant aux familles qui en ont les moyens de choisir une école plus performante, le réseau PÉRISCOPE vous invite à signer la pétition d’École ensemble en suivant ce lien: https://www.ecoleensemble.com/palmares


Un grand éducateur et chercheur vient de s'éteindre

Antoine Baby, cofondateur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), laisse un héritage intellectuel de taille en matière de persévérance et de réussite scolaire et éducative. Il tenait des propos éclairés sur des questions complexes. Dans ses analyses, il a su mettre l'accent sur la réussite plutôt que sur l'échec scolaire. 

Le réseau PÉRISCOPE consacre le panel en réseau, intitulé L’incontournable nécessité d’une vision sociale de l’école québécoise, à un hommage à ce bâtisseur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et du Centre de transfert sur la réussite éducative (CTREQ).

Pour assister au panel, jeudi le 21 mars 2024 (16h00 - 17h00), se rendre à

https://periscope-fse-ulaval.zoom.us/my/periscope2024

Mot de passe: tact


Le mouvement École ensemble a initié un débat collectif sérieux, passons maintenant en mode solution!

Lors du panel en réseau du 15 février 2024 qui a porté sur le plan pour un réseau (scolaire) commun,  monsieur Stéphane Vigneault, coordonnateur d'École ensemble, a suggéré que le débat amorcé a permis de cerner l'enjeu sociétal de faire en sorte que les élèves du Québec aillent à l'école ensemble. La conversation étant installée et l'objet clarifié, il s'agit maintenant de faire porter l'attention sur, et de discuter, de la solution.