À propos de l'article de Alain-Marie Bassy, un point de vue québécois


Article de revue

Contributeurs:

État de publication: Publiée (2013 Avril )

Nom de la revue: Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Éducation et la Formation (STICEF)

Volume: 19

Intervalle de pages: 1-6

ISBN: 1764-7223

URL: http://sticef.univ-lemans.fr/num/vol2012/19r-laferriere/sticef_2012_laferriere_19r.htm

Résumé: Alain-Marie Bassy présente une analyse systémique susceptible de répondre aux interrogations de leaders éducatifs sur la lenteur que connaît l’adoption de l’innovation, reflet de nombre de résistances au changement non-perçu comme nécessaire ou, plutôt, de l’absence de conditions favorables, s’agisse-t-il des outils numériques ou des pratiques pédagogiques et organisationnelles qu’ils servent ou entraînent, dans les systèmes éducatifs francophones et autres. Nous retenons les cinq pistes de réflexion suivantes soumises par Bassy car elles trouvent écho au Québec : a) le modèle industriel (technologies, coûts de production) en évolution rapide ; b) le modèle de gouvernance : prééminence de l’État, centralisation et prescription ; c) le modèle social de l'École : de Jules Ferry au numérique, la mise en cause des dogmes ; d) le modèle pédagogique : les missions et le service de l'enseignant, immuables? e) le modèle éditorial et commercial : de l'imprimé au numérique, continuité ou rupture ? Notre réaction est ancrée dans les travaux que nous menons en tant que membres du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES, crires.ulaval.ca) dont l’activité vise l’innovation sous l’éclairage, entre autres, du modèle d’Engeström (Engeström, 1987) ; (Engeström, 2010), en tant que membres du CEFRIO (cefrio.qc.ca), centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations à l’aide des TIC, ou du CTREQ (ctreq.qc.ca), centre qui a pour mission de promouvoir l'innovation et le transfert de connaissances en vue d’accroître la réussite éducative du Québec.