Le CFER : Un modèle avant-gardiste ? Réforme du curriculum et compétences transversales


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État de publication: Publiée (2006 Mars )

Nom de la revue: Vie pédagogique, Site internet

Numéro: 138

Intervalle de pages: 1-6

ISBN: 1911-8759

URL: http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs22617

Résumé: Les centres de formation en entreprise et récupération (CFER) sont accessibles aux jeunes qui ont des retards scolaires importants. Appelé à ses débuts « atelier de culture », le CFER est devenu un modèle de référence en matière d’insertion socioprofessionnelle des jeunes de 16 à 18 ans n’ayant pas complété les études du premier cycle du secondaire. Ces centres sont non traditionnels et innovateurs, en raison de leurs orientations philosophiques et pédagogiques et pour l’organisation particulière de la tâche enseignante. La philosophie et les pratiques pédagogiques encouragées dans les centres ont pour but : 1) la reconnaissance et l’acceptation des limites et des forces de chaque apprenant en rapport avec son expérience scolaire conventionnelle, l’intégration sociale, l’autonomie et la participation active, les stratégies d’apprentissage et la motivation; 2) la reconnaissance de la perception personnelle de chaque apprenant en rapport avec l’utilisation de ses forces pour promouvoir le développement global, l’usage de choix réfléchis, les valeurs de ses traditions culturelles, la reconnaissance et l’expression de ses besoins, la participation individuelle et la réflexion sur les valeurs personnelles (Arsenault et autres 2000, p. 46). Globalement, le programme scolaire se divise en trois parties. La première est consacrée à la réussite scolaire des élèves et inclut l’enseignement des langues, des mathématiques et des sciences humaines. La deuxième partie vise le développement personnel des élèves et la prise de conscience de l’environnement social. La troisième partie est dédiée, quant à elle, à la formation à l’emploi à travers l’entrepreneurship institutionnel dans le domaine du recyclage. Actuellement, il existe près d’une vingtaine de CFER à travers le Québec. Comment expliquer un tel succès ? Les CFER peuvent-ils être considérés comme des modèles pédagogiques innovateurs ? Si oui, en quoi le sont-ils ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous établirons ci-après certaines correspondances entre les compétences transversales présentées dans le cadre du programme de formation de l’école québécoise et le profil structurant des CFER.

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