Les connaissances scientifiques prescrites dans trois programmes du primaire : une illustration


Article de revue

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État de publication: Publiée (2010 Décembre )

Nom de la revue: Vie pédagogique

Numéro: 156

Intervalle de pages: 78-81

ISBN: 1911-8759

URL: http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2018122

Résumé: Quelles connaissances scientifiques les élèves devraient-ils posséder à la fin du primaire ? Voilà une question qui suscite l’intérêt du public et des enseignants et qui est aussi régulièrement soulevée lors de la publication d’enquêtes nationales et internationales sur les acquis scolaires des jeunes. Au fond, cette question concerne les finalités de l’enseignement des sciences au primaire : devrait-on viser la maîtrise de connaissances précises ou plutôt le développement d’attitudes et de compétences ? Ces deux finalités, souvent présentées comme contradictoires, nous semblent plutôt complémentaires. On sait qu’il y a peu d’intérêt à enseigner aux élèves un grand nombre de connaissances scientifiques s’il s’agit seulement de les mémoriser pour un examen sans les avoir mobilisées en situation. Il nous semblerait donc fructueux de proposer aux enseignants un ensemble de connaissances et de principes scientifiques bien choisis, concernant la nature et les objets techniques courants, par exemple en les associant clairement aux compétences à développer. Un tel programme guiderait efficacement les enseignants dans leurs activités de planification et d’évaluation des apprentissages. Jusqu’à tout récemment, aucune connaissance scientifique précise n’était prescrite dans le Programme de formation de l’école québécoise du primaire. Le document Progression des apprentissages en science et technologie visant à apporter des précisions sur les connaissances à acquérir au primaire vient d’être publié par le MELS (2009). Nous croyons qu’il est nécessaire de poursuivre la réflexion sur cette question. À cet effet, nous proposons ici des éléments de comparaison entre le programme du Québec, celui de la France – un programme francophone bien étoffé sur le plan des contenus prescrits – et celui de la Finlande, un pays où les élèves performent très bien en science et technologie.

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